En 8 heures de trajet en avion de Bruxelles à Kigali, nous venons de lancer dans l'atmosphère des dizaines de tonnes de CO2, assez pour atteindre notre quota de pollution pendant les 5 prochaines années!

Les traînées de condensation de l'avion contribuent également localement au réchauffement climatique.

Mais, pour de si longues distances, difficile de se passer de ce moyen de transport.


Nous avons croisé de nombreux avions

La machine est fabuleuse. Quand je rentre dans l'avion je suis toujours surpris par le nombre impressionnant de sièges. L'airbus A330, équipé pour de longues distances, doit certainement transporter 250 personnes et à pleine charge avec le kérosène, le fret et les bagages toujours abondants et pesants pour les destinations africaines, on se demande comment il peut décoller.


Notre montagne de bagages

Pourtant, sur quelques centaines de mètres, avec l'impression de vitesse équivalente à celle donnée par une puissante moto, le colosse se soulève du sol et gagne rapidement en altitude. C'est vraiment impressionnant.

 

Impressionnantes sont aussi les images vues du ciel: tout paraît calme; des dunes de sable majestueuses forgées au gré du vent, quelques rares oasis verdoyants, tandis que la couleur rouge ocre du sol domine l'horizon. Personnellement à la vue du désert je suis en admiration devant cette merveille de la nature, en dépit de son caractère inhospitalier pour les humains.  

 
Contraste  : le givre se forme sur les hublot à -50°C alors qu'au sol la température du désert s'élève à 50°C


Culture de bactéries? Non, il s'agit d'irrigation au coeur du désert.


Ces nuages impressionnants dans la zone intertropicale s'élèvent au delà des 11250m, l'altitude de croisière de notre jet